À ce jour, le cadastre fruitier de LIMDOR s’élève à environ 450 ha (dont 30 ha en AB) répartis sur 5 départements : la Haute-Vienne (87), la Corrèze (19), la Creuse (23), la Dordogne (24) et le Lot-et-Garonne (47).

Notre verger est souvent considéré comme l’un des vergers les plus jeunes de France :

  • Âge moyen = 9 ans
  • Taux de renouvellement = 5 à 7 %

Aujourd’hui l’intégralité de notre verger est conduite en haute densité (2500 à 3000 arbres/ha).
Autrement dit, l’espacement entre rang varie de 4 à 3,80 m alors que sur le rang la distance entre plants est de 0,80 à 1 m pour une hauteur d’axe de 3,50 à 3,70 m.

Un verger sous haute sécurité

  • Filets paragrêle : 100 % de couverture
  • Irrigation : 75 % de couverture en goutte à goutte
  • Pollinisation : 75 % de couverture, 750 ruches
  • Protection « antigel »: 10 % de couverture (en cours de développement)

Un verger en route vers l’agro-écologie

Développer un verger durable c’est participer à la protection de l’environnement, du riverain et du consommateur. Pour répondre à cet enjeu 4 axes de travail prioritaires ont été définis :

  • Réduire les intrants chimiques
  • Optimiser la gestion des ressources en eau
  • Préserver et favoriser la biodiversité
  • « Vivre ensemble »

Réduire les intrants chimiques

L’observation permanente du verger et les outils d’aides à la décision (OAD)

Les producteurs de LIMDOR s’appuient sur une observation continue de leurs vergers (battage, observations à la loupe, pièges à insectes…). Ainsi, ils réalisent un diagnostic régulier sur l’état sanitaire du verger ce qui leur permettra de limiter et raisonner leurs interventions.

Par ailleurs, le verger de LIMDOR est couvert par 6 stations météo.

Les données récupérées sont analysées via des modèles mathématiques permettant ainsi le pilotage et l’optimisation de la lutte contre les maladies et les ravageurs.

Les méthodes de luttes alternatives

Une liste « positive » de produits phytosanitaires

LIMDOR et ses producteurs s’imposent une liste de produits phytosanitaires utilisables très restrictives en privilégiant au maximum les produits naturels dit de bio-contrôles.

Par exemple, à LIMDOR, nous n’utilisons plus de néonicotinoïdes depuis la saison 2016.

100 % du verger en confusion sexuelle

Cette technique consiste à installer au sein des vergers des diffuseurs de phéromones pour lutter contre la carpocapse (= ver de la pomme). L’atmosphère du verger est alors saturée en phéromones empêchant ainsi la reproduction des papillons et donc leur infestation.

La vulgarisation du désherbage mécanique

Les alternatives aux produits de désherbages manquent cruellement de solution efficace. Mais là encore, LIMDOR et ses producteurs n’ont pas attendu pour avancer sur le sujet en allant chercher l’innovation. En effet, un groupe de 8 arboriculteurs ont investi en 2016 sur un outil innovant et performant de désherbage mécanique qui travaille 2 demi-rangs en même temps. Aujourd’hui, 20 producteurs sont équipés d’outils de désherbage mécanique.

Le développement de la fertilisation organique

Fort de notre expérience sur le bio, de nombreuses pratiques sont transposables au verger conventionnel. La fertilisation en fait partie avec le développement des bio-activateurs de sol et au recours à la fertilisation organique (type compost de fientes de volailles). 35 % des producteurs.

Optimiser la gestion de l’eau

75 % du cadastre est irrigué par goutte à goutte qui reste le système d’irrigation le plus économe en eau. La gestion de l’eau d’irrigation par sondes tensiométriques ou capacitives permet d’ajuster les apports au plus près des besoins de l’arbre.

Préserver et favoriser la biodiversité

Protection des insectes pollinisateurs : avec plus de 700 ruches sédentaires déployées sur les vergers afin d’optimiser et sécuriser la pollinisation, LIMDOR a placé l’abeille au cœur de sa politique d’entreprise en s’engageant notamment en 2016 dans la démarche BEE FRIENDLY (retrait des néonicotinoïdes, partenariat avec des apiculteurs, aménagement du verger…)

Aménagement des vergers

Chaque année plusieurs kilomètres de haies sont implantés aux abords des vergers.
L’enjeu est triple :

  • Assurer une continuité des ressources polliniques tout au long de l’année pour nos abeilles grâce aux essences mellifères qui composent la haie (bourdaine, amélanchier…). Dans la même optique, LIMDOR et ses producteurs développent à l’échelle des exploitations également des jachères mellifères, des cultures de sarrasin (blé noir) ou encore des inter-culture de phacélie.
  • Créer un habitat naturel pour les auxiliaires et la faune sauvage.
    Protéger les lieux dits sensibles (habitations, axes routiers, chemin de randonnée…) face aux risques de dérives des produits phytosanitaires.
  • Infrastructure biodiversité : dans le cadre de la lutte naturelle, nos producteurs installent chaque année des nichoirs à mésanges et à chauve-souris ainsi que des hôtels à insectes. Leur taux d’occupation proche de 100% reflète parfaitement la richesse faunistique de nos vergers.
« Vivre ensemble »

La filière Pomme du Limousin a participé dernièrement à un travail de médiation avec les associations de riverains et les élus, aboutissant à la rédaction de la charte pour une arboriculture « Pomme du Limousin » mieux intégrée à son environnement.

En signant cette charte, LIMDOR et ses producteurs s’engagent à
  • Adapter les méthodes de travail quant aux choix des périodes d’intervention (en particulier, interdiction de traiter les dimanches et jours fériés sauf cas de force majeur)
  • Aménager correctement leur verger en implantant une haie lorsque le verger est situé à moins de 50 m d’une parcelle bâtie ; et sur demande du riverain un filet brise-vent.
  • Prendre de nouvelles orientations visant à adapter les pratiques arboricoles aux attentes environnementales et sanitaires de la société.

La saison hivernale

Entretenir et pérenniser le verger

Il faut tailler et renouveler le verger en arrachant et en plantant des pommiers.

Dans l’arboriculture, c’est un moment important de l’année. En effet, la taille permet de distinguer et repérer les branches susceptibles de générer des fruits de meilleure qualité. Celles n’étant pas choisies seront supprimées.

Il faut penser à pérenniser nos vergers qui ne sont pas éternels (un pommier vivant environ 15 à 18 ans) : la plantation ou replantation se fait pendant l’hiver.

La saison printanière

Floraison / pollinisation

C’est la saison la plus vulnérable de par le gel, la pluie ou le froid. Ces éléments peuvent compromettre la récolte prochaine. Avril et mai sont les mois importants pour la floraison.

C’est à cette période que l’on optimise la fertilisation des fleurs de pommiers assurant ainsi un meilleur produit. Cette étape se fait grâce à l’intégration de ruches au sein de nos vergers et permet aux abeilles de jouer pleinement leur rôle.

La sélection des fruits

Un fruit doit avoir de la place pour bien grossir et mûrir. Il est donc important de sélectionner les fruits présentant un défaut (impact de grêle, malformation, piqûre d’insecte…) et de les enlever manuellement. Cette étape s’appelle l’éclaircissage.

La saison estivale

Le moment de la récolte

La cueillette se fait à partir du 15 septembre et jusqu’au 10 octobre.

Cette étape est à 100 % réalisée à la main car les pommes sont très fragiles (risques de mâchures).

Puis elles sont déposées dans de grandes caisses en bois de plus de 300 kg (les palox) qui portent l’identification de la parcelle où elles ont été récoltées.

De fin avril à fin octobre, la grêle peut détruire toute la récolte. La seule solution est d’étendre des filets au-dessus des vergers.

La station

Pour le consommateur, le premier respect, c’est celui du fruit. La garantie LIMDOR, ce sont des contrôles de qualité de la récolte à l’expédition, un conditionnement à la main, aucune rupture de la chaîne de froid.

Pour des qualités gustatives les plus proches de la perfection, LIMDOR impose un soin extrême et répond à tous les cahiers des charges de production, de conditionnement, de conservation et de traçabilité.

Une station « pomme » est en perpétuelle évolution au grès de l’augmentation des volumes et des avancées technologiques. Disposant d’une capacité de stockage en chambre froide d’environ 15000 T pour « l’affinage » des pommes, la station connaît actuellement une phase de modernisation avec notamment l’installation en 2015 d’une unité de pré-calibrage ultra-performante.

LIMDOR souhaite poursuivre sa révolution avec la création de lignes d’emballage afin de répondre au mieux aux besoins de ses clients. Notre station est certifiée IFS, Global gap, AB et ISO 14001.