La carte des producteurs

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Les producteurs témoignent

« Une production exigeante où l’erreur coûte chère ; mais passionnante »

 » Si c’était à refaire,
je le referais »

Sorti de l’école en 1977, je reviens sur l’exploitation dont s’occupait ma mère. La superficie étant trop petite, nous envisageons de planter des framboisiers pour diversifier les revenus en complément de l’élevage. Puis, après des déboires avec nos framboises (dépérissement) et sur les conseils de Jean-Luc Soury, technicien à la chambre d’agriculture, nous plantons deux ha de pommiers en 1985. Je m’installe en 1988 en succession de ma mère et continue à planter pour arriver aujourd’hui à 18 ha. Une production exigeante où l’erreur coûte chère ; mais passionnante. De plus, être adhérent à une coopérative qui respecte les valeurs de la coopération, c’est important. Depuis le début, dans ce groupe, nous avons toujours avancé pour améliorer le produit en terme de qualité… et surtout d’entendre l’évolution de la société civile.

Michel Texier
Producteur de pommes

« J’avais dix ans quand j’ai participé à la plantation, ça m’a toujours intéressé ». Aujourd’hui producteur, technicien et président de l’AOP Pomme du Limousin, Laurent Rougerie n’a jamais envisagé de s’éloigner de la culture de la pomme. Après un BTS de production horticole, il choisit des stages de maraîchage dans la fraise.

« J’avais envie de voir d’autres productions, mais je savais que je finirais dans la pomme. »

En 2000, il s’installe en GAEC sur l’exploitation familiale à la Chapelle Antie, près de Lubersac en Corrèze. Son enthousiasme lui permet de faire passer l’entreprise de 6 à 28 ha. Il est très reconnaissant envers ses parents pour l’avoir encouragé à exercer ce métier. « Je suis très heureux de m’être installé, même si on vit des périodes pas toujours faciles. ». Aujourd’hui Laurent Rougerie contribue à promouvoir un produit d’exception, au profit des consommateurs.

Laurent Rougerie
Producteur de pommes